Est-il vrai que l'obésité augmente le risque de cancer ?

Il existe une corrélation entre l'obésité et le risque accru de développer certains types de cancer. Les plus étroitement liés à l'obésité connus depuis un certain temps étant le cancer colorectal, du sein, de l'endomètre, du rein et de l'œsophage.

La relation entre l'obésité, le surpoids, la nutrition et le risque accru de développer un cancer fait depuis longtemps l'objet de discussions et d'études. Ces dernières années, les recherches sur le sujet se sont intensifiées, produisant des résultats de plus en plus fiables à ce sujet.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a récemment revu la vaste littérature disponible à ce jour, validant la relation entre l'obésité et le risque de développer un cancer. En plus de confirmer la corrélation, d'autres types de cancer ont été identifiés dont l'apparition semble être associée à l'obésité : les tumeurs de l'estomac, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, de l'ovaire, de la thyroïde, du myélome multiple et du méningiome .

Il ne faut pas sous-estimer dans quelle mesure l'obésité peut également influencer le déroulement des thérapies. La chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie peuvent être influencées d'une manière ou d'une autre par le facteur d'obésité.

L'anesthésie, nécessaire à la chirurgie d'ablation de la tumeur, chez les patients obèses, comporte de nombreux risques cardiorespiratoires. La dose de médicaments utilisés en chimiothérapie est généralement calculée sur la base du poids corporel et le risque d'épisodes de surdosage doit être évalué chez les patients obèses. Le traitement par radiothérapie, qui implique une précision de positionnement et un calcul de dose extrêmes, peut être difficile chez les patients obèses. De plus, les systèmes de positionnement utilisés en radiothérapie sont souvent régulés dans une fourchette de poids corporel parfois dépassée par les patients souffrant d'obésité sévère.

Compte tenu de la connaissance désormais approfondie des dommages que l'obésité peut causer à la santé, le contrôle du surpoids et le traitement de l'obésité dans les structures spécialisées sont fortement recommandés.

Le régime végétarien est-il une solution efficace pour ceux qui doivent perdre du poids ?

La solution efficace pour une perte de poids correcte est toujours représentée par une alimentation équilibrée et prolongée. Si le poids à perdre est excessif, la perte de poids prend du temps pour empêcher la décompensation physiologique dans le corps. Dans ce cas, que l'individu soit végétarien ou non, il est nécessaire que le régime soit fixé et suivi par des personnes compétentes. Parfois, il peut arriver que dans le régime végétarien, le manque de protéines de viande soit compensé par un excès d'autres types d'aliments tels que les fromages ou les œufs qui, s'ils sont en excès, peuvent être tout aussi nocifs. De la même manière, les non végétariens éliminent parfois complètement les glucides de l'alimentation. L'élimination complète d'une catégorie d'aliments de l'alimentation nécessite une attention particulière pour bien compenser ce manque. Il ne fait cependant aucun doute que l'augmentation de la consommation de fruits, de légumes et de légumineuses dans notre alimentation peut être bénéfique pour le bien-être physique.

En plus de réduire les aliments gras, faut-il faire attention aux autres substances présentes dans les aliments comme les additifs et les conservateurs ?

Tout le monde connaît l'existence de nombreux additifs utilisés dans le but de conserver ou d'améliorer les aliments. Bien qu'il existe désormais une classification contrôlée des nombreux colorants, conservateurs, épaississants, édulcorants à usage autorisé strictement limités à ceux considérés comme non nocifs, il est toujours conseillé d'éviter une consommation prolongée. Pour certains d'entre eux, une utilisation prolongée a été associée à un risque accru de cancer. Il serait sage de préférer les aliments frais dans l'alimentation quotidienne en évitant autant que possible les aliments emballés, surgelés ou en conserve ou les aliments précuits.